En Contact
L’infolettre des anciennes et des anciens de McCarthy Tétrault
Décembre 2023

Message de bienvenue de Philippe Leclerc et Jean Lortie, responsables du Comité des anciennes et des anciens pour le Québec
Alors qu’une autre année remarquable tire à sa fin, nous aimerions prendre un instant pour exprimer notre gratitude à nos anciennes et nos anciens collègues. Vous êtes des membres importants et appréciés du cabinet, et votre contribution a joué un rôle important dans l’atteinte de notre réussite collective.
Nos anciennes et nos anciens collègues comptent pour nous, surtout en raison des liens et des relations durables que nous avons forgés ensemble. Vos expériences et vos accomplissements sont un réel témoignage de la force et de l’excellence de la communauté de McCarthy Tétrault. Nous sommes fiers que notre cabinet ait servi de tremplin à de nombreux professionnels, pour les mener vers des carrières extraordinaires. Nous vous remercions pour votre soutien et votre engagement incomparables envers notre programme pour les anciennes et les anciens. Cela nous fait vraiment plaisir de vous écouter parler de vos expériences et de connaître le cheminement unique que vous avez suivi depuis que vous avez travaillé avec nous. Le fait d’avoir de vos nouvelles nous permet de mettre vos réalisations en avant et de garder le contact en tant que communauté. Nous vous invitons à continuer de partager vos expériences avec nous, car elles inspirent et motivent nos membres actuels et les futures générations de professionnels de McCarthy Tétrault.
Encore une fois, nous vous adressons ainsi qu’à vos proches nos meilleurs vœux pour une nouvelle année sous le signe de la joie et de la prospérité. Nous espérons que vous profiterez du temps des Fêtes pour être auprès des personnes qui vous sont chères. Nous comptons garder le contact avec vous et continuer à célébrer tous vos succès en 2024.
Avec nos vœux les plus chaleureux.
Voici le Conseil consultatif des anciennes et des anciens
Nous avons le plaisir de vous présenter notre nouveau Conseil consultatif des anciennes et des anciens qui a pour but de soutenir nos efforts continus visant à améliorer notre Programme national des anciennes et des anciens afin qu’il soit utile et intéressant. Nous tenons à remercier chacune et chacun des membres du Conseil consultatif qui ont bien voulu nous accorder du temps et nous faire part de leurs commentaires.
Nous sommes toujours prêts à accueillir des bénévoles et recherchons actuellement des représentants pour les régions de la Colombie-Britannique et de l’Alberta. Si vous souhaitez faire partie de notre Comité consultatif, écrivez-nous à alumninews@mccarthy.ca ou communiquez avec nos co-présidents nationaux Kate McNeill-Keller (kmcneill@mccarthy.ca) et Eli Mogil (emogil@mccarthy.ca) pour en discuter.
Quoi de neuf de votre côté?
Qu’il s’agisse de prix remportés ou de la prise de nouvelles fonctions, découvrez ici les accomplissements de vos anciennes et anciens collègues depuis la publication de notre dernier bulletin :
Récipiendaires de récompense
- Heather Greenwood Davis (sociétaire, Litiges, Toronto : 2001 – 2007), chroniqueuse en tourisme à la pige faisant figure de pionnière, personnalité sur les ondes, contributrice en ligne et consultante en marques, a été nommée par la Society of American Travel Writers pour son article sur le groupe #MuslimHikers de Haroon Mota.
- L’honorable Suzanne Duncan (associée, Litiges, Toronto : 1994 – 2000) juge en chef de la Cour suprême du Yukon, a été choisie par le Comité des prix du Conseil du doyen pour figurer sur la liste d’honneur 2023 des anciennes et des anciens en droit de l’Université Queen’s en tant que récipiendaire du prix Justice Thomas Cromwell Distinguished Public Service.
- Katherine Hensel (sociétaire, Litiges, Toronto : 2003 – 2005), associée chez Fogler, Rubinoff LLP, figure au classement des 25 avocates et avocats les plus influents en 2023 de Canadian Lawyer dans la catégorie Droits de la personne, défense des intérêts et droit pénal.
- Meghan Hillstrom (sociétaire, Droit du travail et de l’emploi, Toronto : 2019 – 2021), directrice principale, Relations avec les employés et enquêtes à l’échelle mondiale, CIBC, figure parmi les leaders émergents de The Peak pour 2023 dans la catégorie Personnes et culture.
- Reema Khawja (sociétaire, Litiges, Toronto : 2001 – 2006), avocate principale, Commission ontarienne des droits de la personne, figure au classement des 25 avocates et avocats les plus influents en 2023 de Canadian Lawyer dans la catégorie Droits de la personne, défense des intérêts et droit pénal.
- Miranda Lam (associée, Litiges, Vancouver : 2006 – 2021), chef des Affaires juridiques et vice-présidente, Développement des affaires, Acuitas Therapeutics, inc., était finaliste pour le Prix de la transition vers l’entreprise lors de la remise des prix 2023 de l’Association canadienne des conseillers et conseillères juridiques d’entreprise
- Sandra (Aigbinode) Lange (sociétaire, Litiges, Calgary : 2017 – 2023), avocate principale (Litige), AltaLink, lauréate du prix Tomorrow’s Leader Award décerné par Women in Law Leadership
- Pascal Paradis (associé, Droit des affaires, Québec : 1999 – 2004), directeur général, Avocats sans frontières Canada, figure au classement des 25 avocates et avocats les plus influents en 2023 de Canadian Lawyer dans la catégorie Gouvernement, organismes à but non lucratif et associations
- Monique M. Smith (sociétaire, Droit du travail et de l’emploi, Toronto : 1993 – 1997), consultante, MMSmith Consulting, a été choisie par le Comité des prix du Conseil du doyen cpour figurer sur la liste d’honneur 2023 des anciennes et des anciens en droit de l’Université Queen’s en tant que récipiendaire du prix Justice Thomas Cromwell Distinguished Public Service
- Jeremy Trickett (sociétaire, Droit des affaires, Calgary : 2006), Directeur juridique, British Columbia Investment Management Corporation (BCI), était finaliste pour le Prix de la transition vers l’entreprise lors de la remise des prix 2023 de l’Association canadienne des conseillers et conseillères juridiques d’entreprise
Promotions et nouveaux postes
- David Boire-Schwab (sociétaire, Litiges, Montréal : 2020 – 2023), avocat en litige, ministère de la Justice, Canada
- Amélie Boucher (sociétaire, Litiges, Montréal : 2021 – 2023), avocate, Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys
- Sophie Brown (sociétaire, Litiges, Québec : 2015 – 2023), avocate, ministère de la Justice du Québec
- Sena Byun (sociétaire, Droit des affaires, Vancouver : 2006 – 2009), directrice, Gouvernance d’entreprises, Lululemon Athletica inc.
- Norie Campbell (sociétaire, Droit des affaires, Toronto : 1997 – 2000), directrice juridique, Thomson Reuters
- Jennifer Chan (sociétaire, Droit des affaires, Vancouver : 2009 – 2010), avocate générale, Providence Health Care
- Lauren Cowl (sociétaire, Droit du travail et de l’emploi, Toronto : 2012 – 2013), avocate principale, Droit du travail et de l’emploi, Symcor
- Matt DeBock (sociétaire, Litiges, Vancouver : 2008 – 2012), vice-président, Affaires juridiques, Thoughtexchange
- Mario Fiorucci (sociétaire, Droit des affaires, Toronto : 1999 – 2004), chef de la direction, Restaurant Equipment Distributors of Canada Ltd. (R.E.D. Canada)
- Sherry-Maria Ghaly (sociétaire, Litiges, Toronto : 2022 – 2023), avocate, The Hospital for Sick Children
- Faizel Gulamhussein (stagiaire, Toronto : 2011 – 2012), chef du personnel, Cabinet du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
- Jamie (Gibb) Halvorson (sociétaire, Droit des affaires, Calgary : 2019 – 2023), avocat auprès de CNOOC International
- Tyler Hawley (sociétaire, Droit des affaires, Toronto : 2020 – 2021), sociétaire, Carey Olsen
- Meghan Hillstrom (sociétaire, Droit du travail et de l’emploi, Toronto : 2019 - 2021), directrice principale, Relations avec les employés et enquêtes à l’échelle mondiale, CIBC
- Raynell Hodge (sociétaire, Litiges, Calgary : 2017 – 2023), avocat en litige, CPKC
- Michelle Jacklin (sociétaire, Droit des affaires, Vancouver : 2016 – 2018), avocate générale adjoint, Transactions, UnitedHealthcare
- Sandra (Aigbinode) Lange (sociétaire, Litiges, Calgary : 2017 – 2023), avocate principale (litige), AltaLink
- Jeanette Lee (sociétaire, Droit des affaires, Toronto : 2006 – 2009), avocate générale et secrétaire générale, Arterra Wines Canada
- Katie Lever (sociétaire, Droit des affaires, Vancouver : 1997 – 2000), avocate générale, chef de la protection des renseignements personnels et secrétaire générale, Great Canadian Entertainment
- Charlotte-Anne Malischewski (sociétaire, Litiges, Toronto : 2016 – 2022), présidente intérimaire, Commission canadienne des droits de la personne
- Maria Rooney (sociétaire, Droit des affaires, Calgary : 2021 – 2023), avocate générale, AltaGas Ltd.
- Kate Salter (sociétaire, Litiges, Toronto : 2010 – 2011), directrice, Services juridiques, Metrolinx
- Adam Ship (associé, Litiges, Toronto : 2008 – 2023), médiateur/arbitre, ADR Chambers et associé fondateur, Ship-Law-ADR
- Glenn Smith (associé, Droit des affaires, Toronto : 1983 – 1992) directeur, Panoply Consulting Inc.
- Jeremy Trickett (sociétaire, Droit des affaires, Calgary : 2006), directeur juridique, British Columbia Investment Management Corporation (BCI)
- Grace Waschuk (sociétaire, Litiges, Vancouver : 2018 – 2023), avocate principale, Affaires réglementaires, Telus
- Erica J. Young (sociétaire, Droit des affaires, Toronto : 2011 – 2012), directrice des politiques, FAIR Canada
Conseils d’administration
- Isabelle Gagnon Claveau (sociétaire, Litiges, Montréal : 2010 – 2015), présidente de la région Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
- Ellen Yifan Chen (sociétaire, Droit des affaires, Montréal : 2017 – 2022), avocate générale, Audiokinetic inc., membre du conseil d’administration (reconduite) de la Commission des champs de bataille nationaux
Nominations à la magistrature
- Marie-Anne Paquette (associée, Litiges, Montréal : 1995 – 2006), a été nommée juge en chef de la Cour supérieure du Québec
- John Yuan (associé, Droit fiscal, Toronto : 1995 – 2021) a été nommé juge de la Cour canadienne de l’impôt
Autres nouvelles
- L’honorable juge Marie-Josée Hogue (associée, Litiges, Montréal : 2014 – 2015) de la Cour d’appel du Québec a été nommée commissaire responsable de l’enquête publique sur l’ingérence étrangère dans les processus électoraux fédéraux et les institutions démocratiques.
Mise à jour des anciens élèves
Vous avez récemment été promu, vous avez gagné un prix, vous avez été nommé à un conseil d'administration ou vous avez fait un changement de carrière passionnant (ou vous connaissez quelqu'un qui l'a fait) ? Envoyez-nous vos informations pour qu'elles figurent dans notre prochaine édition !
Communiquez avec nousMettre l’accent sur la santé mentale et la communauté : Entretien avec Kelly McDermott, présidente de l’Association du Barreau de l’Ontario, et avocate principale auprès de la municipalité régionale de Durham
Nous avons rencontré Kelly McDermott (sociétaire en droit du travail et de l’emploi, Toronto : 2008 – 2010), avocate principale à la municipalité régionale de Durham et présidente de l’Association du Barreau de l’Ontario (ABO), pour discuter de sa carrière et de son travail visant à soutenir l’éducation, la santé mentale et l’accès à la justice, ainsi que l’équité, la diversité et l’inclusion dans le domaine du droit. Kelly a participé à de nombreuses initiatives remarquables, et nous sommes ravis de parler avec elle du travail exceptionnel qu’elle a accompli.
Parlez-nous de votre parcours professionnel?
J’ai travaillé chez McCarthy de 2008 à 2010 en tant que sociétaire au sein du groupe du droit du travail et de l’emploi au bureau de Toronto. Je suis ensuite passée chez Stringer LLP avant de devenir avocate spécialisée en droit du travail pour la municipalité régionale de Durham, en 2011. J’ai été promue avocate principale en 2016. Aujourd’hui, je supervise plus de 20 personnes au sein de la division des services juridiques de la municipalité.
Dans le cadre de mes fonctions, je participe à tous les cycles de négociation des conventions collectives à titre de porte-parole officielle pour neuf unités de négociation. La Corporation de la ville de Whitby, les services de police de la région de Durham, le canton de Brock et la Corporation de logement à but non lucratif de la région de Durham ont chacun fait appel à moi pour diriger les négociations de leur convention collective et leur fournir des conseils stratégiques.
Je gère parallèlement un flux continu de dossiers de litige devant des conseils d’arbitrage, divers tribunaux administratifs (par exemple, la Commission des relations de travail de l’Ontario, le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario et le Tribunal d’appel de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail), des poursuites en vertu de la Loi sur les services policiers et des affaires auprès de différents tribunaux (par exemple, la Cour supérieure de justice et la Cour provinciale de justice). De plus, je comparais régulièrement devant le Conseil régional sur un certain nombre de dossiers et je suis cheffe de projet désignée en ce qui concerne les initiatives et les projets d’infrastructure d’envergure à l’échelle régionale, y compris un récent appel d’offres pour la construction d’un digesteur anaérobie d’une valeur de 200 millions de dollars à Durham.
Quelles sont vos priorités durant votre mandat à titre de présidente de l’ABO?
Je suis honorée de pouvoir mettre ma solide expérience et mon expertise unique au service de l’ABO pour contribuer à son action continue et avant-gardiste qui vise à faire progresser l’innovation, l’éducation, l’accès à la justice, et l’équité, la diversité et l’inclusion au sein de la profession. Je suis particulièrement fière du travail récemment entrepris par l’ABO, de concert avec le système de justice et le ministère du Procureur général, pour trouver des solutions constructives et objectives pour remédier aux retards dans l’administration de la justice. Plus précisément, l’ABO a lancé l’été dernier l’initiative « Bail the Boat » – une série de séances de remue-méninges ciblées de type « discussion ouverte » qui ont rassemblé les membres de toutes les régions de l’Ontario pour trouver des solutions immédiates pour les retards dans les tribunaux civils, dont plusieurs ont été mises en œuvre par les tribunaux. Il s’agit notamment de mesures visant à remédier aux retards, telles que l’élimination des requêtes « servant à réserver une place », la cour expresse pour les requêtes courtes, l’obligation d’assister à certaines conférences relatives à la cause, et un projet pilote pour implanter Calendly. L’ABO continue de plaider en faveur de la mise en œuvre d’autres recommandations de l’initiative « Bail the Boat ».
Nous savons que vous êtes une porte-parole pour la santé mentale et que vous participez à diverses initiatives dans ce domaine, tant par l’intermédiaire de l’ABO que dans votre communauté. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre engagement à cet égard?
Depuis le début de ma carrière, l’engagement communautaire a toujours été une priorité pour moi. J’ai toujours fait du bénévolat et été membre du conseil d’administration et du conseil de l’Association du Barreau de l’Ontario, j’ai aussi été membre du conseil d’administration et de l’équipe de direction de l’Association juridique de la région de Durham, de l’organisme Grandview Kids, de la Société canadienne de la sclérose en plaques et du Comité directeur des services d’urgence. Dans ce contexte, j’ai eu l’occasion de faire du lobbying et de participer à des activités de représentation auprès de différents paliers de gouvernement. Récemment, j’ai participé à un épisode du balado The Every Lawyer où nous avons discuté d’EDI, de neurodiversité, de la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle quand on exerce le droit et de l’importance des réseaux de soutien professionnel.
Cependant, c’est au plus fort de la pandémie que j’ai commencé à avoir une idée plus précise de ce que je pouvais faire en tant que présidente de l’ABO. J’étais alors épuisée professionnellement et je devais composer avec certains défis personnels. La communauté de l’ABO a été pour moi une véritable bouée de sauvetage : j’ai eu accès à des ressources en matière de santé mentale et de bien-être, et mes relations avec les membres m’ont aidé à accroître ma résilience et à traverser une période difficile. En tant que conseillère juridique principale, mère célibataire souffrant d’une incapacité épisodique et proche aidante d’une personne autiste, j’ai compris qu’il n’y a que les avocates et les avocats qui peuvent comprendre pleinement les aspects professionnels et personnels liés à l’exercice de cette profession. C’est pourquoi je me suis donné pour mission de bâtir des réseaux plus accessibles et plus inclusifs pour que les avocates et les avocats puissent bénéficier d’un soutien important de la part de leurs pairs, non seulement sur le plan professionnel, mais aussi sur le plan personnel.
Le nouveau portail de notre réseau de soutien des pairs met en relation des avocates et des avocats ayant vécu des expériences semblables, mais aussi avec des ressources pertinentes. Nous avons matérialisé ce potentiel de soutien des pairs dans une plateforme. Compte tenu de ma propre expérience, je suis particulièrement fière que nous ayons lancé en septembre dernier ce réseau pour les avocates et les avocats vivant avec un handicap, en même temps qu’une série de réunions de soutien des pairs où les avocates et les avocats peuvent, en toute franchise et confidentialité, partager leurs expériences et se comprendre mutuellement dans un espace sûr et sans jugement, dans un esprit de camaraderie, en mettant fin à la stigmatisation et en trouvant ensemble des solutions. J’ai eu la chance d’animer quelques-unes des premières réunions et j’ai été touchée par l’ouverture et le soutien dont ont fait preuve les participantes et les participants. Je suis ravie de dire que, grâce à notre réseau de soutien des pairs pour les avocates et les avocats vivant avec un handicap, à notre réseau de parents et de proches aidants et à notre réseau de solidarité et de soutien, l’ABO pourra recueillir de précieuses informations qui l’aideront à continuer de bien servir les avocates et les avocats. Je ne veux pas que les personnes hésitent à parler de leurs difficultés, parce qu’il y a souvent des solutions qui s’offrent à elles, et elles trouveront TOUJOURS du soutien. J’espère que les avocates et les avocats continueront de faire appel à l’ABO pour avoir accès aux ressources nécessaires pour surmonter leurs difficultés, s’adapter aux situations et réussir, peu importe leur situation.
Quel conseil donneriez-vous à nos anciennes et nos anciens?
Malgré les exigences de la pratique privée, il faut continuer à s’impliquer dans la grande communauté juridique, les associations juridiques ainsi qu’auprès des associations et conseils communautaires. Ces réseaux vous apporteront du soutien, non seulement dans votre carrière d’avocat, mais aussi dans votre vie à titre d’avocate ou d’avocat.
Anciennes et anciens à l’étranger
Camille Nelson
Camille Nelson (sociétaire, Litiges, Toronto : 1996 – 1998) est doyenne et professeure de droit à la William S. Richardson School of Law de la University of Hawaï at Manoa à Honolulu, Hawaï, États-Unis. La doyenne Nelson a mené une carrière passionnante dans le milieu universitaire, mais au début de sa carrière, elle a été avocate plaidante chez McCarthy Tétrault. Elle a aussi été doyenne du Washington College of Law de l’American University et la première personne de couleur à occuper ce poste. Elle a aussi été doyenne de la faculté de droit de l’Université Suffolk à Boston, et la première femme et personne de couleur à occuper ce poste.
Elle a également été professeure de droit à la Maurice A. Deane School of Law de l’Université Hofstra, boursière en résidence du Doyen et professeure de droit invitée à la St. Louis School of Law de l’Université Washington et professeure de droit à la faculté de droit de l’Université Saint Louis.
L’expertise de la doyenne Nelson porte principalement sur l’identification des points de recoupement de la critique théorique concernant la race et des études culturelles, et met spécifiquement l’accent sur le droit de la santé, le droit criminel et la procédure pénale, le leadership et le droit comparé. Elle a publié de nombreux articles, chapitres et essais très intéressants qui sont parus dans des publications comme le Berkeley Journal of Criminal Law, le Yale Journal of Law & Feminism, la New York University Review of Law & Social Change et le Canadian Journal of Comparative and Contemporary Law. Elle a été récemment co-rédactrice du Journal of Legal Education de l’Association of American Law Schools.
Son leadership décanal a permis de resserrer le lien entre le droit et la technologie, de promouvoir la diversité, l’équité, l’inclusion et l’appartenance, l’accès à des initiatives pour la justice; et les avocates et avocats en tant que leaders. La doyenne Nelson s’est récemment classée parmi les 35 femmes les plus remarquables en enseignement supérieur par le magazine Diverse Issues in Higher Education, et elle a été élue une des « personnes les plus influentes dans l’enseignement du droit » par le National Jurist. La doyenne Nelson a également reçu le prix Paul Robeson Distinguished Alumni Award de la Black Law Students Association de la faculté de droit de Columbia en 2017.
Elle a obtenu sa maîtrise en droit (LL.M.) à la faculté de droit de Columbia, son baccalauréat en droit (LL.B.) à l’Université d’Ottawa et son baccalauréat ès arts à l’Université de Toronto. Elle a été auxiliaire juridique du juge Frank Iacobucci de la Cour suprême du Canada.
Dans ses temps libres, la doyenne Nelson aime jouer au tennis, faire de la randonnée et de la cuisine, et danser. Son conjoint et elle sont les fiers parents de trois enfants adultes qui vivent en Colombie-Britannique, dans le District de Columbia et à New York.
La doyenne Nelson a raconté que son expérience chez McCarthy a été marquante pour sa carrière. Elle a beaucoup appris et a peaufiné ses intérêts tout en forgeant des relations durables dans un cadre de travail de classe mondiale, et elle en sera toujours reconnaissante.
Nicole Springer
Nicole Springer (sociétaire en droit des affaires, Calgary : 2004 – 2006) est directrice générale pour la partie centrale de l’Europe l’Est, l’Asie centrale, Israël et la Grèce chez Xylem inc., un leader mondial des technologies, solutions et services avancés qui traite les plus grands enjeux liés à l’eau dans le monde.
Nicole, qui compte près de 20 années d’expérience dans le domaine juridique, a été avocate générale pour diverses entreprises axées sur les technologies. Sa carrière l’a menée des États-Unis à Singapour et elle vit maintenant à Budapest. Dans le cadre de ses fonctions actuelles, elle est chargée de superviser tous les aspects des activités de Xylem dans 14 pays, notamment les ventes, le service, le marketing, l’ingénierie des applications et le soutien à la clientèle. Elle a également joué un rôle essentiel dans l’établissement d’un CENTRE en Hongrie qui dessert 24 pays dans la région. Le travail de Nicole consiste à étendre les activités et le portefeuille de Xylem dans des marchés en pleine expansion, notamment en apportant des solutions ingénieuses au secteur de l’eau qu’il s’agisse de méthodes de pompage intelligentes ou de jumeaux numériques optimisant les opérations des services publics.
En tant que leader, Nicole se passionne pour les gens et aide les membres de son équipe à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels et à offrir le meilleur service aux autres. Elle est également une ardente défenseure de la diversité, de l’égalité et de l’inclusion qui dirige une région diversifiée qui compte de multiples cultures et langues. Sur le plan personnel, Nicole aime passer du temps avec son mari, leurs deux enfants (George 11 ans et Alice 12 ans) et Kopi, leur Cavoodle. Elle aime être active, faire du sport, voyager, découvrir de nouveaux plats et socialiser avec ses amis. Nicole fait actuellement un MBA à l’Université d’Europe centrale, qu’elle devrait terminer en 2024.
Iain Morton
Iain Morton (associé en droit des affaires, Toronto : 1989 – 2007) est vice-président principal et avocat général chez Accor. Le groupe Accor est un leader mondial de l’hôtellerie qui offre des expériences dans plus de 110 pays et gère 5 500 propriétés. En poste à Dubaï, aux Émirats arabes unis, Iain est avocat général pour la région Moyen-Orient, Afrique et Turquie pour les marques haut de gamme, intermédiaires et économiques du groupe hôtelier.
Iain a débuté sa carrière en droit chez McCarthy Tétrault où il a été stagiaire en 1987 et 1988, après quoi il est revenu à titre de sociétaire. Pendant qu’il était chez McCarthy Tétrault, Iain a été détaché pendant deux ans auprès de Matsuo & Kosugi au Japon en tant que consultant juridique étranger. Après avoir passé 18 ans chez McCarthy Tétrault, Iain s’est vu proposer un poste intéressant comme vice-président principal et avocat général, Amériques chez Fairmont Raffles Hotels International où il est resté plus de neuf ans.
En 2016, suite à l’acquisition de Fairmont et Raffles par Accor, Iain a accepté le poste d’avocat général d’Accor, ce qui l’a mené à Dubaï.
Iain et sa femme, qui se sont rencontrés lors de son détachement à Tokyo, ont toujours été prêts à vivre et travailler à l’étranger. Mais il a trouvé cela difficile de quitter sa famille, ses amis et ses collègues de Toronto. De telles occasions de pratiquer le droit sont rares et difficiles à refuser. Son expérience juridique nord-américaine (et celle qu’il a acquise chez McCarthy) correspondait au profil qu’Accor recherchait pour le Moyen-Orient.
Il est intéressant de noter que Iain s’est occupé de la gestion de l’hébergement temporaire des supporters venus du monde entier pour assister à la Coupe du monde 2022 de la FIFA au Qatar pour le groupe Accor. Il a pu assister à deux matches, soit celui opposant le Canada à la Belgique et le Canada au Maroc, ce qui lui a donné l’occasion d’applaudir avec fierté son pays d’origine.
Nous voulons vous entendre
Vous connaissez une personne (vous peut-être?) que nous devrions mettre en vedette dans un prochain numéro? Envoyez-nous vos suggestions.
Communiquez avec nousRégion mise en vedette : le Québec
Nathaly Marcoux (sociétaire, Litiges, Québec: 2000 – 2007)
Barreau 1995, Nathaly Marcoux a pratiqué le litige commercial au sein du cabinet de 2000 à 2007. Elle a joint l’Autorité des marchés publics à titre de vice-présidente à la surveillance des marchés publics en 2019.
Parle-nous de ton parcours depuis ton départ du cabinet.
Depuis mon départ du cabinet, je travaille au sein d’organismes étatiques qui ont pour mission la protection du public et la lutte aux pratiques frauduleuses envers l’État. Au moment de quitter le cabinet en décembre 2007, je me suis jointe à l’AMF. J’y ai commencé une carrière en gestion, à titre de chef de service du contentieux à Québec, puis à Montréal. Quelques années plus tard, j’ai eu l’occasion de me joindre à l’équipe de gestion de la direction principale des enquêtes à titre de directrice des enquêtes de manipulation de marchés et de délits d’initiés.
En 2014, j’ai été nommée vice-présidente aux enquêtes à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Nous étions alors en pleine audition de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC). C’est dans ce contexte que des amendements importants avaient été apportés à la Loi sur le bâtiment appliquée par la RBQ. Mon mandat était de procéder à la transformation de la fonction enquête de la Régie afin de répondre au nouveau mandat élargi confié à l’organisme visant un meilleur contrôle du travail sans licence et de l’intégrité des entrepreneurs en construction au Québec.
Puis en 2019, j’ai été nommée vice-présidente à la surveillance des marchés publics à l’Autorité des marchés publics (AMP).
En marge de ces fonctions, je suis activement impliquée dans le programme civil de formation des enquêteurs de l’état de l’Université Laval, un programme d’ailleurs initié avec d’autres confrères par un de nos anciens collègues Yan Paquette. J’y enseigne la preuve et la méthodologie, de même que la rédaction en matière d’enquêtes. J’ai eu la chance de contribuer à la nouvelle mouture de ce programme et à la formation de centaines d’enquêteurs de l’état depuis le début de ma collaboration avec l’Université Laval en 2017.
L’Autorité des marchés publics est de création récente au Québec, parle-nous un peu de son mandat et de tes fonctions au sein de cette organisation.
L'AMP est un organisme gouvernemental neutre et indépendant qui a comme principal rôle la surveillance des marchés publics et l'application des lois et des règlements encadrant les contrats publics au Québec. Elle a pour mission de surveiller l'ensemble des contrats publics, notamment la conformité de l'octroi des contrats publics jusqu’à leur exécution . Elle est également responsable de la vérification de l’intégrité des entreprises qui contractent avec l’État.
Au sein de l’AMP, j’ai sous ma responsabilité les équipes dédiées à la vérification de l’intégrité des entreprises et aux renseignements, à la surveillance des marchés publics de même qu’aux affaires juridiques et au contentieux, ce qui représente une équipe d’environ 135 personnes.
Quels sont les principaux défis que tu rencontres dans tes nouvelles fonctions ?
Mes principaux défis sont à la fois des opportunités exceptionnelles! Au moment d’entreprendre mes fonctions à l’AMP, nous étions une toute petite équipe d’à peine 50 personnes. Tout était à faire pour la mise en place de cette nouvelle organisation gouvernementale qui partait de la plage blanche. Ainsi, de l’embauche du personnel jusqu’à l’organisation du travail, tout en assurant l’opérationnalisation des fonctions dévolues à l’AMP déjà depuis janvier 2019, donc quelques mois avant mon arrivée, il fallait partir la machine, une machine qui devait et allait prendre de la vitesse rapidement!
C’est une opportunité rare que de pouvoir contribuer à la mise en place d’une nouvelle agence gouvernementale et d’en décider, dès le départ, sa structure, sa gouvernance, sa culture, donc de sa personnalité d’une certaine façon! Comme organisme gouvernemental de surveillance du gouvernement, de surcroît, nous avions à définir notre approche et le sens que nous voulions donner à notre action.
Déjà, la mission de protection de la transparence, de l’équité, de la saine concurrence, de la saine gestion des fonds publics et de l’intégrité de ses acteurs est extrêmement stimulante. Ceci, couplé à cette expérience unique de mise en œuvre d’une nouvelle organisation, fait en sorte que je me sens extrêmement privilégiée.
Quels sont tes meilleurs souvenirs de ton passage chez McCarthy Tétrault ?
La rigueur et le professionnalisme, l’intensité et l’amitié! J’ai eu la chance de côtoyer des grands chez McCarthy! J’ai travaillé avec et appris d’avocats et de collègues d'exception. J’y ai appris l’éthique de travail, la profondeur de la réflexion juridique, la stratégie aussi et le sens du service à la clientèle. J’y ai appris qu’aucune économie n’est permise à l’égard de ces principes, même quand tout tourbillonne autour.
Tout ça fait encore partie de ce que je suis aujourd’hui et que je prône au sein de mes équipes : une culture d’expertise, de performance et de service. On entend plein de choses concernant la fonction publique. Pour moi qui suis de l’intérieur, cette culture est possible et plus encore, bien vivante.
Le plus précieux demeure de grandes amitiés qui sont nées chez McCarthy et qui se poursuivent depuis. Ce sont des amis d’exception, fidèles, loyaux et présents, quoiqu’il arrive.
McCarthy a marqué significativement mon parcours. Ce que j’en ai gardé est indissociable de qui je suis devenue.
Pascal Paradis (associé, Droit des affaires, Québec : 1999 – 2004)
Pascal Paradis qui a pratiqué à titre d’avocat puis d’associé au sein du cabinet de 1999 à 2004 jusqu’à ce qu’il quitte pour devenir directeur général d’Avocats sans frontières. Pascal a récemment été élu député à l’Assemblée nationale du Québec pour la circonscription de Jean‑Talon lors d’une élection partielle.
Vous avez participé à une élection hautement médiatisée qui a vu tous les candidats être quotidiennement à la rencontre des électeurs sur le terrain, que retenez‑vous de cette expérience?
J’ai adoré le porte‑à‑porte et la rencontre avec les citoyens. Le faire quotidiennement donne une autre dimension à la compréhension des enjeux de ma circonscription, plus particulièrement lorsque vient le temps de mesurer les inégalités sociales ou les impacts de l’inflation et de la crise du logement. Lors du porte‑à‑porte, les gens ouvrent un peu une fenêtre sur leur vie, ce qui permet une meilleure perception de la grande diversité de ma circonscription. Cet exercice m’a permis aussi de bâtir sur des liens créés au fil des ans avec les gens de cette circonscription où j’ai grandi et où j’habite aujourd’hui. Finalement, c’est vraiment un ancrage dans la réalité quotidienne des gens, qui va m’assister dans mon travail de député.
Vous aviez déjà annoncé au conseil d’administration d’Avocats sans frontières votre intention de quitter vos fonctions après près de 20 ans à la tête de cette organisation, parlez‑nous un peu de l’évolution récente d’Avocats sans frontières et du rôle qu’elle peut jouer ayant à l’esprit la situation géopolitique actuelle?
Avocats sans frontières a démontré sa pertinence pour faire avancer des enjeux au cœur de l’actualité internationale et sa capacité de mobiliser le milieu juridique pour favoriser l’État de droit et le respect des droits humains fondamentaux. J’appréciais particulièrement le rôle de sensibilisation au respect des obligations du droit international. Dans un esprit de saine gouvernance, après 20 ans à la direction générale, il était temps de passer le flambeau. Mon départ avait été prévu, mais s’est précipité lorsqu’on m’a offert de briguer les suffrages. L’organisation a atteint une belle maturité; elle compte 150 employés et un budget annuel de l’ordre de 20M$21, un nouveau siège social à Québec et est installée dans six pays. Je suis très heureux du travail accompli auprès d’Avocats sans frontières et demeure confiant que l’équipe en place va permettre à l’organisation de continuer à jouer un rôle crucial pour le respect du droit international.
Vous êtes porte‑parole en matière de Justice pour le Parti québécois à l’Assemblée nationale, quels sont, à votre avis, les principaux enjeux auxquels fait face l’administration de la Justice?
Je vois des parallèles entre mes anciennes fonctions au sein d’Avocats sans frontières et celle de porte‑parole du Parti québécois en matière de justice. L’administration de la justice au Québec a été un secteur mal aimé au cours des dernières années. L’État de droit requiert des institutions fortes. C’est un ministère qui aura besoin d’attention et d’investissement, particulièrement en technologie, mais aussi à l’égard du personnel afin que la bonne gestion de la justice se fasse par le biais de personnes compétentes et formées à cette fin. Je vois un lien entre mon rôle de porte-parole de la justice avec mes autres mandats – je suis porte-parole de mon parti pour neuf ministères – car la lutte aux inégalités est également au cœur des interventions devant les tribunaux en matière de justice sociale, d’égalité et de respect de la diversité.
Crédits de FPC
Notre cabinet est là pour vous aider à obtenir vos crédits de FPC. Notre système de gestion de l’apprentissage peut vous aider à gérer votre perfectionnement professionnel. Vous trouverez tous nos modules d’apprentissage en ligne sur notre site Web. Vous pouvez également consulter un sommaire de vos crédits de FPC obtenus dans le cadre de nos programmes et réunions internes. (Sur votre tableau de bord, cliquez sur View Details (Afficher le détail) à côté de votre année d’admission au Barreau, sous My Jurisdictions (Mes juridictions)).
Vous trouverez ci-dessous les liens vers les programmes de FPC de nos archives actuelles par région :
Colombie-Britannique
Ontario
Québec (anglais)
Québec (français)
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In Memoriam
- Kaaren Vlug (sociétaire, Droit des affaires, Vancouver: 2008 – 2012)
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Groupe national des anciennes et des anciens
- Kate McNeill-Keller, co-cheffe nationale
- Eli Mogil, co-chef national
- Jody Aldcorn, cheffe de région, Colombie-Britannique
- Pantelis Kyriakakis, cheffe de région, Alberta
- Jean Lortie, chef de région, Québec (Montréal)
- Philippe Leclerc, chef de région, Québec (Québec)
- Todd Pribanic-White, coéditeur, bulletin des anciennes et des anciens
- Emil Stanca, coéditeur, bulletin des anciennes et des anciens
- Selena Brown, coéditrice, bulletin des anciennes et des anciens
Comité consultatif national des anciennes et des anciens
- Arlene Alvares, avocate générale, Siemens Healthineers
- Ellen Yifan Chen, avocate générale, Audiokinetic inc. et commissaire, Commission des champs de bataille nationaux
- Mario Fiorucci, chef de la direction, Restaurant Equipment Distributors of Canada Ltd. (R.E.D. Canada)
- Joseph Guiyab, directeur associé, Intégration des risques environnementaux et sociaux, Banque Royale du Canada
- David Tennant, avocat-conseil, Castle Law Professional Corporation
- Teresa Walsh, adjudicatrice, gouvernement de l’Ontario
- Alexi N. Wood, avocate fondatrice de St. Lawrence Barristers PC