Monsieur Charest est associé au bureau de Montréal de McCarthy Tétrault. Il offre une expertise de grande valeur aux clients du cabinet grâce à ses connaissances ciblées et sa vaste expérience de la politique publique, des entreprises canadiennes et des enjeux internationaux. En tant que conseiller stratégique doté d’une perspective unique, il accompagne nos clients dans le cadre d’opérations, de projets et de mandats internationaux particulièrement complexes et les guide à travers les dédales du milieu des affaires international.
Après presque 30 ans de carrière dans le service public, Monsieur Charest est l’une des personnalités politiques les plus connues au Canada. C’est en 1984 qu’il est élu pour la première fois à la Chambre des communes, et à l’âge de 28 ans, il devient ministre d’État à la Jeunesse; devenant ainsi le plus jeune membre de cabinet dans l'histoire du Canada.
En 1991, il est nommé ministre de l’Environnement, et, un an plus tard, il se retrouve à la tête de la délégation canadienne au Sommet de la Terre de Rio sur l’économie et l’environnement. Son leadership visant le changement climatique et la biodiversité a été vivement salué par les pays du G7.
En 1993, Monsieur Charest est nommé ministre de l’Industrie et vice-premier ministre du Canada.
En 1994, Monsieur Charest est nommé chef du Parti progressiste-conservateur fédéral, devenant ainsi le premier Canadien-Français à prendre la tête du parti. Il occupe ce poste jusqu’en 1998 lorsqu’il devient chef du Parti libéral du Québec. Monsieur Charest remporte ensuite trois mandats consécutifs lors des élections provinciales de 2003, 2007 et 2008, ce qu’aucun autre parti n’avait réussi à faire depuis 50 ans.
Entre 2008 et 2012, malgré la crise financière et économique mondiale, le Québec connaît, sous le leadership de Jean Charest, une période de prospérité. En effet, la province connaît une croissance économique plus forte que celle observée aux États-Unis, en Europe, dans le reste du Canada et en Ontario. Son gouvernement met en place un important programme d’investissement dans les infrastructures.
En matière d’environnement et de changement climatique, le gouvernement Charest a joué un rôle de leader mondial; il a même mis en place la première taxe carbone en Amérique du Nord dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique visant le changement climatique.
L’héritage de Monsieur Charest comprend une initiative majeure visant le développement durable du Nord du Québec : le Plan Nord. Ce Plan concerne un territoire situé au-dessus du 49e parallèle et représente une superficie de 1,2 million km2 (soit deux fois la superficie de la France).
Dans le domaine énergétique, le gouvernement Charest est allé de l’avant avec d’importants projets hydro-électriques et éoliens. Ces projets ont permis au Québec de maintenir sa position en tant que 4e plus grand producteur d’énergie hydro-électrique propre et renouvelable au monde, après la Chine, le Brésil et les États-Unis.
Sur le plan international, le gouvernement Charest a été l’administration la plus active de l’histoire du Québec. Le premier ministre Charest a mené de nombreuses missions économiques dans les pays émergents, notamment en Chine, en Inde, en Russie et au Brésil. Il a été conférencier au Forum économique mondial de Davos où il a abordé divers sujets comme l’environnement, le changement climatique, le commerce international et la mobilité de la main-d’œuvre.
Monsieur Charest a aussi participé à quatre Sommets de la Francophonie regroupant plus d’une cinquantaine de juridictions d’expression française, et les a reçues dans la ville de Québec lors du Sommet de 2008.
Il est par ailleurs l’initiateur d’une entente sans précédent sur la mobilité de la main-d’œuvre entre la France et le Québec; entente s’appliquant à plus de 80 métiers et professions.
Une des réalisations majeures de Monsieur Charest sur le plan international est le rôle stratégique qu’il a joué pour convaincre le Canada et l’Union européenne de négocier un partenariat économique élargi comprenant des accords de coopération, à la suite de l’échec des négociations de Doha.
En tant que leader, Monsieur Charest est un fervent défenseur de la participation des femmes en politique. En 2006, son gouvernement a adopté une loi exigeant la parité hommes-femmes aux conseils d'administration de 22 sociétés d’État. Et, en 2007, son cabinet de ministres de 18 membres comptait autant de femmes que d’hommes.
Monsieur Charest a été chargé de cours en sciences politiques à l’Université Concordia. Il est toujours actif en politique publique et s’investit dans diverses activités communautaires. Il a obtenu son diplôme de droit à l’Université de Sherbrooke en 1980. Il a été admis au Barreau du Québec en 1981.
Prix et distinctions
- Membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada, juin 1986 (Canada)
- Commandeur de la Légion d’honneur, février 2009 (France)
- Ordre bavarois du Mérite, juillet 2007 (Allemagne)
- Grand-croix de l’Ordre de la Pléiade, novembre 2007 (Francophonie)
- Prix Woodrow Wilson Award for Public Service, octobre 2011 (États-Unis)
- Médaille de l’Academy of Distinguished Canadians and Americans of the Maple Leaf Foundation, novembre 2009 (États-Unis)
- Prix Statesman Award de la Foreign Policy Association, juin 2011 (États-Unis)
- Prix de la South Australian International Climate Change Leadership, décembre 2010 (Australie)
- Prix pour l’ensemble des réalisations 2019 de l’Association canadienne des ex-parlementaires
- Reconnu en tant qu’avocat chef de file en droit des sociétés par le guide Best Lawyers in Canada